Cible
A B CDe plus en plus d’entreprises délaissent la facturation papier au profit d’une facturation dématérialisée. Cependant, l’envoi de factures par e-mail reste majoritaire par rapport à l’e-facturation proprement dite.
Le 14 mai dernier, l’Agence pour la Simplification Administrative (ASA) a publié son rapport annuel sur l’utilisation de la facturation électronique dans notre pays.
Bonne nouvelle : la facturation électronique est en hausse ! Près de 70% des factures envoyées aux entreprises et près de 60% des factures envoyées aux consommateurs privés sont transmises de façon électronique.
Encore du progrès à faire pour l’e-facturation
Cependant, à y regarder de plus près, c’est surtout l’envoi de factures par e-mail qui connaît une forte croissance : il représente 54,63% des 69,22% de factures B2B transmises de façon électronique.
Seuls 14,59% de ces factures peuvent donc être véritablement qualifiés d’e-factures : c’est-à-dire de factures établies sous forme de fichier électronique structuré et pouvant être traitée automatiquement par le logiciel de facturation de leur destinataire.
Alors que les factures envoyées par e-mail connaissent une belle croissance par rapport à 2018 (+ 7,79% en B2B et + 7,74% en B2C), les factures électroniques structurées enregistrent une faible baisse (- 0,39% en B2B et - 1,09% en B2C).
Plus d’économies avec l’e-facturation !
Or, comme le note l’ASA dans son rapport, les entreprises peuvent économiser jusqu’à 5,77 € par facture entrante si elles reçoivent une facture électronique structurée à la place d’une facture papier. Une facture par e-mail ne permet d’économiser que 0,36 €.
Grâce à la progression de la facturation électronique en 2019, les citoyens et entreprises belges ont économisé plus de 129 millions € de charges administratives note l’Agence. Il est clair que l’e-facturation représente encore un potentiel d’économie largement inexploité !
Consultez le rapport complet sur le site de l’ASA